Automobiles

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Roue orbitale

Le Pandolauto est une moto à quatre roues sur une base de Honda CBR
(c)Fabian Sbarro


Espera, l’ecole Sbarro


Georges-Paulin
M. Georges Paulin

Prothésiste dentaire puis chirurgien dentiste
Inventeur du coupé cabriolet
Styliste et aérodynamicien des Darl’Mat Peugeot
Ingénieur conseil et aérodynamicien du groupe Rolls Royce / Bentley.

Combattant de la liberté – Agent du réseau « Alibi« , nom de code: Phill 703
Trahi, il sera arrêté et fusillé avec quatre de ses compagnons au fort du mont Valérien en mars 1942.

Il confia à l’abbé Stock, l’aumônier allemand qui l’accompagna jusqu’au poteau d’exécution, qu’il mourrait dans la semaine anniversaire où sa mère fut tuée par l’armée impériale.

Dans la poche de sa veste se trouvait un papier roulé en boule sur lequel il avait écrit: « ne me vengez pas, je vous aime ».

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Abbé Franz Stock (1904 – 1948)


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M. Flaminio Bertoni
Styliste chez Citroën durant trente ans. Il desine les Tractions, la DS, l’Ami6,
le camion N « Belphégore »
Source : L’amicale Flaminio Bertoni


M. Flaminio Bertoni

Cet homme hors du commun et aux talents multiples est né le 10 Janvier 1903, à Varèse en Italie. Issu d’une famille modeste, son père est tailleur et sa mère fait les ménages. Bon élève, il grandit sans histoires, passant ses examens primaires avec succès.
A la mort de son père, Flaminio qui a alors quinze ans, entre en apprentissage à la carrosserie Macchi. Il débute à l’atelier de menuiserie puis à celui de ferblanterie apprenant ainsi le travail de la tôle.

Très vite, il se fait remarquer par ses dons de dessinateur, occupant ses loisirs à dessiner. Il s’inscrit à l’école des Beaux Arts de Varèse pour se perfectionner au dessin artistique et à la sculpture, sous la direction de son maître Giuseppe Talamoni.
Il commence alors le modelage de la première maquette d’automobile, futuriste, qui ne verra jamais le jour. Sa grande habileté le fait remarquer à l’automne 1922, par une délégation française de techniciens, en visite à l’usine Macchi où il travaille. Bertoni se voit offrir un voyage d’étude en France, à Paris. Imaginons la joie de ce jeune italien qui accepte avec enthousiasme et qui sait qu’il ne faut pas laisser passer cette chance.
Arrivé à Paris au début 1923, il est embauché successivement aux carrosseries Felbert, puis Manessius, et enfin pour une année entière chez Rothschild où il rencontre Lucien Rosengart grand ami d’André Citroën.

Flaminio est devenu un carrossier averti et accompli, sachant tout calculer et prévoir les impératifs techniques. Sa mère souffrante et le mal du pays le font repartir au pays à Varèse, et il réintègre la carrosserie Macchi mais cette fois-ci avec la qualification de dessinateur de premier degré.

A Paris, où il a perfectionné ses connaissances techniques, Bertoni a également découvert les artistes italiens au Louvre, en particulier les œuvres de Raphaël et de Léonard de Vinci.
De retour en Italie, il parcourt son pays à la poursuite de toutes les formes artistiques, il absorbe tout : peinture, sculpture, et ouvre même un atelier d’art, où il reçoit des modèles et de nombreux artistes varésiens.

En 1929, il démissionne de chez Macchi, car il ne se sent pas considéré à sa juste valeur. Il monte alors son propre bureau de style où il crée toutes sortes de modèles de carrosseries.

Plus libre de son temps, Bertoni participe à de nombreuses expositions artistiques. Mais il continue à rêver à la France et c’est en compagnie de celle qui allait devenir la mère de son premier enfant qu’il retourne de nouveau à Paris le 2 octobre 1931.

Grâce à un ami, Flaminio retrouve de suite du travail. Il entre à la Sical (Société Industrielle de carrosserie de Levallois Perret) qui fabrique en sous-traitance des carrosseries pour Citroën.
Remarqué par un ingénieur du bureau des études Citroën, il est rapidement embauché le 27 juin 1932 au Quai de Javel. Il ne se doute alors pas qu’il va y rester toute sa vie et marquer de son empreinte géniale, les principaux modèles de la marque.
Puis même succès pour la DS surnommée «la bombe» au Salon de l’Auto de 1955. Une ligne audacieuse et futuriste jamais imaginée pour l’époque, issue d’un    « morphisme » entre un poisson et une voiture. Deux années plus tard, Citroën reçoit le prix d’honneur à la Triennale d’art et d’esthétique de Milan. Une consécration pour Bertoni

(Source http://expo-bertoni.com/fr/biographie/)



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M. Thierry Auffret
Site de référence du célèbre constructeur automobile français
Gabriel Voisin.


Raphael_Assoun

M. Raphaël Assoun
Un designer passionné par la célèbre marque française « Voisin »


Collection de Peter Mullin
Collection de Peter Mullin

Peter Mullin: une collection exceptionnelle

La C27 Aérosport fait partie de la célèbre collection de Peter Mullin

La collection Peter Mullin ou musée de l'automobile Mullin (Mullin Automotive Museum) est un des dix plus importants musées d'automobiles de collection rares de prestige du monde « temple de la haute couture automobile » (avec la collection automobile de Ralph Lauren), fondé en 2010 à Oxnard en Californie par le milliardaire américain Peter Mullin. Il est entièrement dédié aux automobiles françaises de la période Art déco des années 1920 et 1930, avec plus de cent modèles exposés en parfait état de restauration, avec une prédilection pour Bugatti.

Source: Wikipedia


Bart de Vries
Un artiste complet, sculpteur, peintre, designer, passionné d’automobiles et en particulier par la marque française « Bucciali« . Il a réalisé une version de cette automobile sur la base de quelques essieux et suspensions.

(Source : site FF)

Un avant imposant avec cette calandre particulière.


Les roues uniques sont moulées à la main et équipées de pneumatiques personnalisés.
La cigogne sur le flanc en rappel à l’escadrille la « Cigogne » commandée par Georges Guynemer dont le lieutenant Paul-Albert Bucciali faisait partie.

Un intérieur cossu.

Un empattement hors norme.


Un moteur des années 40 anime cette Bucciali.

Sculptée pour la route.

Histoire de Bucciali

Bucciali TAV 8-32 Flèche d'Or : démesure à la française sur traction avant

PAUL CLÉMENT-COLLIN - 9 août 2019

Lorsque l’on parle de Traction Avant, c’est souvent le nom de Citroën qui résonne dans les têtes. Ses 7, 11 ou 15 introduisirent en masse la traction en lieu et place de la propulsion, autorisant tenue de route et performances avec des moteurs de moindre puissance. Pourtant André Citroën ne fut pas le seul à imaginer des automobiles de type “traction”. Les frères Bucciali se lancèrent dès les années 20 dans la production de voitures sportives et luxueuses, aboutissant à leur unique chef d’oeuvre, la Bucciali TAV 8-32, carrossée par Saoutchik et surnommée la Flèche d’Or.


Paul-Albert Bucciali deviendra Lieutenant dans la célèbre escadrille des Cigognes durant la guerre, pilotant des Spad aux côtés du capitaine Guynemer (ici sur photo). Il en reprendra l’emblème pour sa marque.

L’aventure des frères Bucciali commence à Boulogne-sur-Mer. Paul-Albert adore la musique, joue du piano et a un fort penchant pour la mécanique. Angelo, lui, se passionne pour un nouveau sport, la compétition automobile, et entraîne son frère sur les courses locales, lui insufflant la même passion que lui. Si Paul-Albert rêve de construire une voiture de course, il lui faudra un peu de temps pour atteindre son rêve. Après des études de philosophie, il décide en 1911 de construire en autodidacte son propre aéroplane, surnommé Buc, qu’il pilote avec brio. La guerre venue, c’est tout naturellement dans la toute nouvelle Aéronautique Militaire qu’il se trouve engagé (créée en 1912, elle ne deviendra Armée de l’Air qu’en 1934).

Une TAV 8-32 moteur V12 « Avions Voisin »

La TAV30 est dotée d’un moteur Lycoming à 8 cylindres, sur la base du châssis renforcé de la TAV8. Elle est présentée en 1931 au Salon de Paris, carrossée par Saoutchik. Deux autres exemplaires seront vendus et fabriqués en 1932 et 1933. Mais revenons à la TAV 8-32. A partir du châssis de la TAV30, les Bucciali vont présenter en 1932 une limousine imposante de plus de 6 mètres de long, particulièrement luxueuse et mue par un V12 sans soupape de 120 chevaux (une forte puissance à l’époque, surtout sur une traction) fourni par Gabriel Voisin (lire aussi : Avions Voisin C25 Aérodyne) qui partage la passion de l’aéronautique avec Paul-Albert Bucciali. La Bucciali TAV 8-32 fait sensation au salon de Paris, avec sa superbe carrosserie signée Saoutchik, ses roues de 24 pouces et ses cigognes dorées sur les flancs du capot moteur.

La fameuse TAV8-32 dessinée par Saoutchik, appelée Flèche d’or

Malheureusement, le marché de l’automobile de luxe en France s’est effondré : la crise de 29 commence à toucher l’économie française en ce début des années 30, et un seul client se manifestera, Georges Roure, qui l’avait achetée avant même le Salon de Paris (et insister pour choisir Saoutchik comme carrossier). Cette TAV 8-32 sera surnommée la Flèche d’Or. Roure ne gardera pourtant pas longtemps la Flèche d’or et la revendra en 1933 à un riche banquier, le Comte Rivaud (fondateur avec ses frères de la Banque Rivaud). Celui-ci décida de modifier la TAV8-32 en conservant la superbe carrosserie, mais en l’adaptant sur un châssis Bugatti.

Disparue puis rénovée

La voiture disparaît des radars et ne réapparaîtra que dans les années 70. Raymond Jones, un collectionneur, réussit à retrouver le châssis original, la carrosserie, ainsi qu’un V12 Voisin et entreprend sa reconstruction à l’identique. Il faudra beaucoup de temps pour retrouver ou refaire les pièces spécifiques de cette TAV 8-32 puisque la voiture ne sera terminée qu’en 1997. Elle sera vendue aux enchères en 1998 à un riche collectionneur suisse, Jan Bosch.


L’entreprise Bucciali, elle, doit fermer ses portes en 1933. Les deux frères tentent bien de se relancer, mais sans succès. Angelo meurt en 1946 tandis que Paul-Albert retrouvent un poste de salarié chez Cotal dans les années 50. Il sera mis à contribution dans les années 70 pour aider à la reconstruction de la Flèche d’Or, mais meurt en 1981 à l’âge de 91 ans sans avoir pu revoir son oeuvre à nouveau achevée.


Evidemment, il est toujours possible d’envisager de racheter la Bucciali TAV 8-32 qui refit surface en 2006 au concours d’élégance de Peeble Beach. Cependant, il faudra sûrement beaucoup d’arguments et surtout une solide fortune pour s’offrir le plaisir d’une Cigogne sur les flancs. Sachez qu’il ne reste quasiment plus de Bucciali ni même beaucoup de Buc, et qu’il faudra beaucoup de patience (et sûrement de la chance) pour trouver une TAV, quel que soit le modèle.

Source : CarJager


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